L’Epopée Epique Corrézienne, jour 2.

11/07/II - Jour second ou du repérage en Corrèze

Je vous parle (j’écrit) d’un temps que les moins de deux ans (environ) ne peuvent pas connaître, du moins, je crois, peut être...

La Corrèze. Laaa Corrèzeuh ! Ca voulait dire à 10 heures ils étaient debout et, après un petit déjeuner campagnard accompagné de Saint-Nectaire et de délicieuses confitures faites maison, Bruno, le cousin de Vincent, nous mena pour reconnaissance à travers quelques lieux et nous indiqua la large oasis de Marcillac ou nous nous noyâmes sur l’instant.

Après que nos athlètes paralympiques aient traversés le large lac à la nage, fort heureux d’eux mêmes, c’est carte en main qu’ils repartirent vers leur campement.

Ils franchirent le moche et très étroit pont à poutres en treillis en acier qui surplombait le lac et s’imposait à leur itinéraire. A grand renfort de vinasse exécrable ils escaladèrent la côte qui montait jusqu'à Clergoux et les exposait à un soleil oppressant.

La dantesque précision de la carte leurs indiqua un raccourcit fort utile a travers bois qui leur permit d’économiser force kilomètres si bien qu’après quatre kilomètres et quelques arrêts dans les buissons commandés par Cheveux pour se repaître de mûres où d’autres pour déféquer ça et là, ils furent arrivé à destination.

De retour au campement désert, leurs gosiers affamés, après avoir jetés leurs dévolus sur un nouveau bloc de Saint-Nectaire, se mirent à piailler devant une large conserve de canard en sauce laisser là à notre intention par la propriètaire des lieux. Ayant duelé tour à tour avec la fermeture hermétique, et après s’être jeté tous ensemble contre le récipient victorieux et invincible qui trônait arrogamment sur la table familiale, les putains d’autistes, se décidèrent à contacter Linette pour conseil. Fort d’un brin d’intelligence télécommuniqué, le paquet d’andouilles incompétentes parvint à libérer le canard en lambeaux de sa graisse et ils cuisinèrent le caneton à la Russe.

Repus, ils étalèrent leurs séants devant le poste de télévision qui vomissait des images de cyclistes dopés et comme tout beauf autochtone ils ingurgitèrent l’inintéressant programmes qui dégoulinait de la télé, tout en digérant bruyamment...

Mais c’était là ruse ! Les fiers et astucieux guerriers - qui n’en savent pas plus ouvrir une conserve - entraînaient leurs mimétisme aux uses et coutumes locales.

Quand la tante de Vincent eu finit son service quotidien auprès des trafiquants de Saint-nectaires locaux, à savoir : la mairie de Brive la Gaillarde, chacun embarqua dans la diligence pour quérir les vivres nécessaire à l’expédition du lendemain dans l’échoppe supermarchande la plus proche, à savoir : Tulle.

Pour passer inaperçu dans cette ville qui croupissait au fond de sa cuvette, ils garèrent discrètement l’engin à l’abri d’une caverne de béton au sol couvert de bandes blanche presque vide d’indigènes.

Forts d’habiles déguisements d’abrutis si réalistes que personne ne les aurait soupçonné d’intelligence, ils se faufilèrent dans le magasin avec leur habituelle discrétion sous cette couverture fort débile. Ainsi camouflé parmi la faune locale, ils pick-pocketèrent un caddie qu’il comptait remplir de la logistique nécessaire au périple.

Chevauchant le puissant caddie de supermarché, Cheveux glanait victuailles avec impressionnante célérité.

Ayant remplis le chariot de pattes et de riz, ils dévalisèrent le rayons des alcools, emportant ainsi une bouteille de rosée, une de melocoton et une vanté comme dry gin par son étiquette et vendue à peine 6 euros pour son absence de valeur.

Ils tachèrent ensuite de s’enfuir discrètement mais leurs provisions furent capturées comme il se doit dans ce fait d’arme par une tyrannique caissière. Après avoir payé la rançon contre force écus sonnants et trébuchants sortis de bourses aux fonds curieux, ils repartirent fièrement à travers les collines.

Revenus entiers à leurs quartiers et leurs tiers de tente, ils réunirent un conseil de guerre au sommet. Ces états généraux assemblèrent les plus prestigieux stratèges que la terre portait dans les quelques mètres alentours de la tente, soit nos trois clampins. Ils déplièrent entièrement la carte pour fixer leur itinéraire. Leur mission était de franchir champs et forêt et de répandre ainsi la Connerie jusqu'à la rivière Dordogne et de revenir vivant. Malgré ce dernier détail compliquant largement l’entreprise, nos téméraires guerriers dressèrent le planing.

Le soir, ils se baffrèrent plus que de mesure d’une fantastique omelette aux cèpes et d’un magnifique gratin de brocolis. Là bonne chère fut de rigueur car aucun ne savait de quoi serait fait le lendemains et devant l’appréhension que ce soit là leur ultime dîner, leurs dernières volontés furent de se remplir la panse.

C’est dans cette optique qu’ils gagnèrent la tente...
Serious DD s’endormit à son tour au milieu, sous les sacs de randonnés, les débats noctambules stériles des deux autres zouaves et les angoisses du lendemain.