L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.
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L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.

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 L’Epopée Epique Corrézienne, jour 3 - première partie.

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pROCK
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L’Epopée Epique Corrézienne, jour 3 - première partie. Empty
MessageSujet: L’Epopée Epique Corrézienne, jour 3 - première partie.   L’Epopée Epique Corrézienne, jour 3 - première partie. Icon_minitimeMar 1 Mai - 4:22

12/07/II - Jour troisième où on marche

Il est 9 heures du matin, les feignants se lèvent enfin. D’abord le petit-déjeuner chocapic et beaujolais, pour l’énergie c’est vitale et celle-ci fut à l’honneur en cette journée...

Après un minimum d’hygiène, ils démontèrent la tente et tachèrent de répartir équitablement les poids entres les sacs de randonnés. Chargés comme des mules de sacs qui pour être confortables n’en était pas moins pesant, Vince et Cheveux laissèrent au troisième, le soin de porter un sac miteux mais plus petits donc allégé. Néanmoins l’écart demeurait réduit et les sacs lourd d’au moins quarante kilos chaque, et le mot est aussi faible que la véracité de mes dires !

Ayant chaussé leur souliers de marche et enfiler de large chaussette pour prévenir les luxations qui mènent à la lure, c’est bâté de cinq kilos que nos héros prirent la route marchant vers le midi...

Descendant par un sentier dérobé, ils s’enfoncèrent dans la forêt humide et débouchèrent sur une route sinueuse en pente favorable. Se fiant à la carte et à leur courage ils montèrent une pente, d’abord forestière et bordé de champignons qui fit s’interroger le groupe sur la notion de comestible, puis champêtre, jusqu’à un village de leur itinéraire ou leur tentative d’inoculation de connerie fut vaillamment repoussé par un Berger Allemand en liberté et particulièrement remonté...

Ces érudits universels notèrent au passage une facétie architecturale récurrente de la région qui était les garages à l’étage des maisons. Cela semblait clairement indiqué, l’étable se trouvant au rez-de-chaussée, qu’ici les vaches mangent les voitures...

Nos couards prirent leurs jambes à leurs cous jusqu'à un barrage qui coupait le cours de la rivière Doustre qui les séparait de leur objectif. Ils niaisèrent gaiement sur l’immense ouvrage qui retenait les eaux du lac artificielle de Marcillac et leur raccourcissait considérablement leur chemin.

Mais ne s’abaissant pas à une telle facilité, ils sautèrent dans les sous-bois et rattrapèrent un faux-fuyant qui fuyait vers la vallée et qui ne pouvait qu’être plus chouette au cas ou le barrage aurait décidé de se purger quelque peu...

Ils descendirent ce chemin sous les assauts des insectes férus de cette fange humide et franchir un pont qui enjambait la rivière sans malheureusement subir le courroux d’un brusque raz-de-marée. Remontant par un chemin moins bien entretenu qu’à la descente, ils gravirent le dénivelé en enjambant les troncs abattus, les lianes de ronces et les affleurements d’orties.

Vers midi, la piste de maquis fit place à un sentier ombragé et bientôt apparut un hameau de maison anorexique, qui témoignait de la présence de tribus indigènes. Un second témoignage fut la route où débouchait notre chemin.

Fatigué d’avoir couru dans des buissons, et des fourré, l’armée fit halte à la bifurcation pour se restaurer de barre céréalière, jeter un coup d’oeil à la mappemonde, et décider de ralentir le pas par rapport au matin, ayant bien parcouru une dizaine de kilomètres...

La randonné reprit avec la conscience du pas, traversant ainsi le village nommé Prach. Au sortir du bourg désert, ils furent assaillis par les armées d’oies de quelques fermiers, qui étaient heureusement parqués dans un enclot et plus couarde que belliqueuse.

Bientôt une horde de chiens enragés, appâté par les caquètements incessants des volailles, qui n’eurent de cesse de sauter leurs barrières en jappant de manière à nous prévenir que nous ne pourrions pas même lécher le confie d’oie...

C’est sans le poids d’une dinde qui ce serait, malgré elle, jointe au futurs repas qu’ils se ruèrent dans un sentier dérobé, fuyant les chiens et les bergers qui s’en suivent. Ils suivirent le chemin boisé et tombèrent dans un champ qui ne figurant pas sur la carte, c’était sûrement l’œuvre d’un jeune cultivateur expansif assez bourrin. Les chaussures de randonné pesèrent sans vergogne sur les pousses de patates, faisant par la même payer à leur propriétaire la taxe au déboisement, et s’évertuèrent à suivre un semblant de chemin effacé.

Par la bonne volonté du Grand Méchoui Sacré -soit il bénit- nos héros parvinrent sur l’autre rive de forêt à retrouvé leur chemin, malheureusement séparé d’eux par un large fossé qui servait sûrement plus à isolé le champs des manants qu’à l’irrigué.

Cela fut un piètre obstacle à l’égard de leurs prévisions car ils comptaient ensuite astucieusement raccourcir leur trajet en coupant à travers cent bons mètres de forêt. Celle-ci était par chance suffisamment peu dense pour être traversée sans machette mais le problème fut de décider quand couper...

Le groupe choisit un tournant qui semblait présent sur la carte et, non sans être violement empoigné par les arbres qui ne laissait pas zigzaguer leurs trop larges sacs, notamment pour cette anus de Serious DD qui portait les arceaux de la tente sur le dos qui l’empêchaient de passer entre deux arbres distants de moins de deux mètres et demis.

Par la Sainte Grâce, ils tombèrent sur le chemin promis qui était parallèle à l’ancien et imprimé de profonde trace de roues. Plus ils progressaient et plus les traces étaient profondes et boueuses...

Débouchant dans un élargissement aux air gluants de marécage ils découvrirent quelques bannières héraldiques au signe d’une écurie automobile, dont je tairait le nom pour ne pas faire de pub à Toyota, qui combiné au terrain jungloïde indiquait clairement le théâtre d’un rallie.
Risquant à tout moment l’enterrement brusque par la compression d’un véhicule enragé sortit du premier tournant, leur extrême courage ne s’entacha pas à les faire renoncer pour autant, d’autant plus que la foule et le vrombissement des moteurs dont l’absence emplissait l’air d’un tintamarre inaudible laissait soupçonné que le danger était passé il y a fort longtemps, mais laissez-moi donc insérer des dangers inexistants afin de poser la trame épique indue !

Le voyage se passa sans voiture jusqu'à atteindre la route départementale 18 à deux voies qui avait l’air d’autoroute confronté au monde sauvage auparavant traversé.

Manquant de se faire écrasé par les trois fréquentation automobile journalière, l’expédition traversa nonchalamment l’espace bitumé et prit un nouveau chemin qui quittait perpendiculairement la route.

C’était un large chemin champêtre de terre battue à l’usage de l’agriculteur comme en témoigna le tracteur qui se rua sur nous, fumant et cahotant hors d’une allé de pins, à peine nous ayons entamé le chemin. Nous le laissâmes passer en posant nos séants dans le pré bordant son chemin, profitant de l’ombre de hauts peupliers pour nous restaurer d’abricots secs et de la précieuse eau de nos gourdes.

La machine passa et son cavalier nous adressa même un signe de la main qu’on interpréta par anthropomorphisme comme un salut alors qu’il était plus probable que c’eut signifié : « Allez au diable, tas de pèquenaud ! »
Nos aventuriers s’y précipitèrent, traversant une lande aride assaillie par l’harassant soleil croissant du début d’après midi dont les rayons ardents que les arbres peinaient à empêcher de tirailler les Méchouïstes, commençait à rendre la progression éreintante.

Changeant de voie pour une tranchée d’asphalte creusé dans les champs qui apparaissait a peine hors de ses herbeux talus, ils arrivèrent au village de Brigoux qui arborait d’indécents palaces baroques habité par des riches sans vergogne qu’aucun membre de l’équipée n’eut soupçonné en ces lieux.

Ils songèrent à déjeuner sur le terrain vague qui constituait la place centrale de la ville et un endroit aussi accueillant qu’ombrageux mais, ne souffrant pas les affres de la faim, ils décidèrent de poursuivre jusqu’à la proche Dordogne, réalisant ainsi une performance satisfaisante par rapports à leurs prévisions.
Mal leur en pris...

Reprenant la marche, ils croisèrent un tracteur fort amicale qui les averti qu’ils perdaient du matériel... Effectivement, le sac du celui qui se désigne à la troisième personne, organisé a merveille par le guignol précité venait d’échapper la bombe anti-moustique. Il ramassa sa charge et l’harnacha tout aussi mal qu’auparavant entre les lanières, tout en exposant l’aérosol aux rayons du soleil, ce qui est fort mal !

Quittant le bourg, une villageoise qui les épiait farouchement à travers les rideaux bondit hors de sa tanière et corrigea leur itinéraire en leurs indiquant une route qui contournait amplement le dénivelé de la vallée jusqu'à la crique où ils avaient prévu de déjeuner.

Prenant ainsi le rallongi ensoleillé, ils évitèrent le petit sentier boisé qui coupait droit vers leur but, bénéficiant ainsi du soleil de treize heures et du parfum des pinèdes. Ils ne virent pas la ponte des conifères ovipares – car chacun le sait: le pin pond -, les pommes de pins ayants sûrement roulés dans la falaise abrupte et sans fond mais néanmoins boisée qui bordait la route.
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