L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.
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L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.

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 L’Epopée Epique Corrézienne, jour 4.

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pROCK
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L’Epopée Epique Corrézienne, jour 4. Empty
MessageSujet: L’Epopée Epique Corrézienne, jour 4.   L’Epopée Epique Corrézienne, jour 4. Icon_minitimeSam 5 Mai - 2:12

13/07/II - Jour quatrième où on randonne

Le réveil fut agréable dans l’ambiance de glougloutement du ruisseau et on petit-déjeunat de bon gâteaux de pattes conglomérés de la veille fourré de la confiture à la myrtille excédentaire de la production familiale, bref, on goba des nouilles encore...

Remballant tente et effets personnels on se remit en route sur le chemin du retour, croisant un véhicule au blason de la poste, première manifestation humaine depuis Nougein.

Prenant d’abord la direction du soleil levant, ils grimpèrent ensuite vers le nord à travers des chemins pentus et gagnèrent la route de Vergne et atteignirent bientôt ce village. Laissant Vincent garder les sacs et se faire épier par une vieille inquiète et terrifiée, le chevelu et le DD allèrent quémander du liquide chez une autochtone amicale qu’on compris acquiescer dans un intraduisible patois.

L’équipée reprit la route jusqu’au prochain patelin nommé La Tendrerie où ils prirent la direction de l’Est et descendirent un val en traversant une odorante pinède dont les arbres étalait leurs pommes de pin près d’eux. Le pin pond à ses pieds, d’où les pimpon des pompiers...

Traversant un autre ruisseau pourrit auquel l’indifférence générale avait épargné un nom, on crapahuta à travers l’autre rive boisée avec le village de Trémoulet pour but. Arrivé à un croisement, consultant la carte, on tourna sans réfléchir vers l’occident, redescendant une pente, s’étonnant presque de refranchir le cours d’eau anonyme croisé plus en aval.

Toujours à l’ombre des arbres, on contourna une colline jusqu’à un embranchement ou le couvert des arbres cessa.

En proie au doute, et au soleil de midi, Cheveux se déposa à l’ombre d’un arbre en compagnie des trois sacs, tandis que les deux autres partait en reconnaissance sur les deux nouveaux chemins.

Les estafettes revinrent aussitôt ayant chacun aperçut un village au-delà des champs, on prit le chemin de l’ouest qui y menait au plus vite. Gagnant une route on atteint le village par le nord, on se renseigna au panneaux mais on n’y lu point le nom attendu de Trémoulet mais la redondance du lieu dit de La Tendrerie.

Malgré tout leurs talents, nos aventuriers étaient parvenus à accomplir une boucle et à revenir la même où ils furent quelques heures avant. On sentit alors un sentiment pernicieux de plénitude anale grimper à en avoir du tracas jusqu’au cou. L’être irritable qui s’évoque à la tierce personne hors parenthèse, se prit d’apostrophé chacun de con et s’empara de la carte afin de s’écrier qu’il était cerner de stupides incapables pas foutus de lire une carte. A force de jurons, Serious DD poussa les troupes, qui souhaitaient déjeuner dans les champs, à reprendre aussitôt la marche pour honorer les délais et, ainsi, leur maître le suprême Grand Méchoui Sacré. L’ordre ne tînt pas longtemps et, ayant regagnés la forêt en revenant sur leurs pas, Vince et Cheveux sortirent riz et réchaud sous le feu nourri d’insultes de l’avant-garde.

La casserole fut placé comme il se doit sur le feu mais ne semblait pas d’humeur à bouillir, la cause en fut vite décelée : le réchaud du Cheveux, pourtant allumé, ne crachait pas la moindre flamme, force était de conclure que le pourtant si clairvoyant homme eu niaisement choisit la plus vide de ses bombonnes de gaz et c’est donc après un plat de pâte et quelques cafés qu’elle eu rendue l’âme. Cela n’éleva pas sensiblement l’ambiance maussade du groupe...

Mais tandis que Vincent était occupé à proférer moult insultes et exprimer maints griefs à l’intention de Cheveux, et lui à les recevoir, les sens alertes de Serious DD l’avertirent d’un imminent danger. En effet celui-ci perçut bientôt l’ennemis se profiler dans la forêt, précisément au sein de sa chaussure. Tirant sa botte et, empoignant sa fine et fière lance chromé longue comme cinq centimètres généralement usé en couture - pour coupé court à des fantasmes déplacé -, le guerrier autotripersoloque fit face à l’envahisseur podophage en érigeant la précédemment cité saillie à l’encontre du mal pugnace, et embrocha de part en part, de cette trique brandit, la putain d’ampoule qui lui poussait au pied.

Il passa ensuite du fil dans la purulence afin de la tarir et prit même le temps de révéler d’inattendus dons en broderie. L’infirmerie sortit du sac du combattant attira les autres querelleurs qui, couverts d’estafilades et de plaies ou autres ampoules, bandèrent leurs vices pour qu’en sorte la peine.

Après avoir manger le riz cru et but le café à peine chaud – du moins sûrement pas dissout où potable – et conservé la précieuse eau du riz, accompagnant le tout de barres céréalière, l’expédition reprit, tout en digérant sous le soleil au zénith – à la manière de ce qu’il est stupide de faire.

La bouteille d’eau de cuisson battant sur le dos de Cheveux auquel elle était accrochée, emprunte d’une étrange couleur de nacre déteinte du riz, avait tout d’une bonne outre de semence.

C’est ainsi fourbi qu’ils repassèrent le ruisselet pour remonter au croisement qui les eut perdus et où ils prirent finalement la direction du nord, tout de même ralentis par Cheveux, occupé à se goinfrer des fraises des bois d’un fossé. Empruntant une moyenâgeuse voie dallée, ils arrivèrent enfin à Trémoulet, où ils furent de nouveaux ralentis par un buisson de myrtilles et un protagoniste frugivore a l’excès.

On remplit les gourdes, provoquant ainsi l’émoi des chiens du patelin, puis, pour établir le bivouac, on disparu par un sentier boueux menant à un gué pourris, espérant renouveler le miracle de la veille. Or il se trouva que le ponton fut tout pourrit, encercler d’arbres et de barbelés, sans moyen d’accès à l’eau putride qui dégoulinait là, quand elle ne stagnait pas.

L’endroit était on ne peux plus adapté au camping, aussi la quête d’une terre d’accueil reprit sous une pluie qui se mit soudain à tomber, pour bien améliorer l’état des choses.

Le groupe arpenta la région, ralentit par le narrateur dont l’art d’organiser son paquetage fit qu’il échappa régulièrement des morceaux de tentes çà et là derrière lui. Tout en progressant, le frugivore proposa qu’on dorme au milieu des vaches d’un champ sans l’abri d’un arbre ou l’eau d’un cours, proposition sitôt rejeté par le petit poucet de service, qui proposa plus tard de s’établir à coté de quelques ruches, près de la vitale ressource de l’eau d’un marécage. A deux contre un, la marche reprit jusqu’au raz le bol qui fit qu’on s’abrita près d’un champ, où, jetant un coup d’oeil à la carte on choisit de se débarrasser de l’agaçant DD en l’envoyant en reconnaissance auprès des étangs des Ramandes, pour voir ce qu’il en était de la salubrité des lieux. L’éclaireur grimpa une pente et s’engouffra dans l’accueillante allée d’épineux nains menant aux point d’eau où ils se rendit compte qu’il s’agissait là d’un bassin de pèche au truites, relativement fréquenté, il s’en fut aussitôt faire son rapport à Vincent et Cheveux pour les extorquer d’accourir aussitôt, prétextant avec éloquence que si les truites boivent de l’eau de ces lacs, elle ne peut qu’être potable. L’argument ne faisant étrangement pas mouche, il évoqua un bistrot ou aussitôt arrivé il leur payerait gracieuse biture. Cheveux et Vincent, surtout Vincent, se levèrent d’un homme, surtout chacun ce qui est normal, et se précipitèrent vers l’Eden décrit. Il s’avéra au grand désespoir de chacun que la buvette fut déserte et en friche, on ne monopolisa pas moins les tables en pierres qui attendaient devant et les recouvrants des bagages et se goinfrant de raisins secs, on prit ses aises...

Après s’être délassé les pieds, Cheveux et Vincent s’inquiétèrent d’explorer le terrain, aussi le premier sonda la partie orientale, crapahutant dans les arbres et les ronces, tandis que Vincent prit celui des deux chemins qui bordaient les étangs qui partait au Sud-Ouest et il découvrit au bout de celui là très joli site pour bâtir.

Revenus aux tables, les deux explorateurs arguèrent en faveur de leurs découvertes, Cheveux voulant camper sur le parking sablonneux, Vince désignant sa clairière comme idéal et Serious DD s’en battant allègrement, trop occupé à jouer avec les mètres de fil qu’il s’était inoculé au pied pour enrayé les ampoules. Devant la joie de ce dernier, on glanda encore sur les tables, s’affairant en pédicure où à s’ôter des tiques vicieuses - parasites trop proche des lucioles - glanés au cours de la marche dans on ne sait quel buisson et qui semblait, sans spires d’inexactitude, tenir au derme de certains.

Une fois que tous les pécheurs eurent fuis leur inopportune présence, ils se décidèrent pour l’emplacement de Vincent, empruntant le chemin bordé d’un coté par l’étang placide baigné d’ajonc et de l’autre par un fossé à la profondeur dissimulé par une végétation dense qui servait à évacuer les trop-pleins des étangs, le groupe arriva dans la clairière parfaitement carré et plate taillée dans la colline et les arbres qui en faisait un parfait retranchement abrité.

Tandis que Vincent et Serious installaient leurs quartiers, le scout chevelu creusa à même ses mains un bon foyer pour le repas, car l’heure avançait et on était pressé pour dîner.

Ayant rassemblé du petit bois et des pierres fines on alluma le feu, dont le repas dépendait, qui prit timidement, dangereusement menacée par quelques gouttes de pluie. On se pressa autour du feu pour l’entretenir et on disposa vite la casserole de riz a cuire sur des étais en bois.

La flamme étant des plus faibles et la cuisson des plus longues, on noya l’ennui en débouchant la bouteille de Dry Gin qui, conformément aux attentes, était pissiesque à volonté, et au-delà même ! Or, dégoût venant avec l’inspiration propre à la boisson, on fit de preuves d’envies gastronomiques et de talents culinaires, ajoutant des raisins secs à la tambouille du riz. Suite à une bonne heure, le riz daigna cesser de se faire dur pour une croustillance qui le fit presque ingérable, voir comestible.

Forcés par la pluie à se retrancher sous la tente, ils emplirent leurs auges de la pâte blanche parsemée de grains de raisin et y adjoignirent du maquereau à la moutarde, que Vincent eut tiré de la conserve en faisant profiter chacun de larges éclaboussures, afin que le repas soit complet. Le banquet fut intégrale et, rinçant les délicats mets gastronomique à coup de brûle gorge bon marché, chacun se prit à éructer fortement en arpentant les rives des retenues d’eau.

On découvrit alors un fantastique écho qui rapporta chaque insanité criée vers la nue étoilée sans jamais interrompre les orateurs, ainsi, sur les nombreux kilomètres alentours, nul ne put ignorer le nom du Méchoui - loué sa Grandeur et sa Sacralité qui furent omise pour des raison de souffle.

On put dormir l’esprit léger, malgré le tapage nuptial nocturne de la faune des étangs, tout heureux d’avoir fait passer le saint message par delà les collines, quitte à réveiller les riverains.
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