L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.
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L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.

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 L’Epopée Epique Corrézienne, jour 5.

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pROCK
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L’Epopée Epique Corrézienne, jour 5. Empty
MessageSujet: L’Epopée Epique Corrézienne, jour 5.   L’Epopée Epique Corrézienne, jour 5. Icon_minitimeSam 26 Mai - 13:18

14/07/II - Jour Cinquième où on se promène

Au réveil, les Méchouïstes finirent ce qui leurs restait en barres céréalières et en confiture et ils constatèrent que, hormis plusieurs tonnes de riz et pattes, ils ne leurs restait plus rien à manger ! Disette et famine leurs pendaient au nez s’ils ne faisaient halte à un village pour s’y ravitailler. Ils se pressèrent donc et plièrent bagages.

Le village de Marcillac-la-Croisille se trouvait sur leur chemin et constituait un patelin conséquent pour l’endroit avec peut être dix rues et cents habitants. On y trouverait sûrement une épicerie-boucherie-charcuterie-poste-bar-tabac-monastère et on s’y dirigea donc.

Quittant l’étant accueillant on suivit la route qui menait droit à Marcillac, vers l’ouest.

Après quelque kilomètre ils virent les premières maisons sur le bas-côté de la route qui virait et descendait au village. Traversant un pont qui enjambait un petit cours d’eau, ils pénétrèrent dans le village...

Leur étonnement fut complet quand, au détour de quelques ruelles, une marré humaine s’étendit devants leurs yeux incrédules, engloutissant jusqu’aux maisons. Il paraissait que la population indigène de Corrèze, suite au dérangements nocturnes, se soit réunit entière en ce point afin de tendre embuscade à nos héros et couper cours à leur croisade, ou pas. Fort heureusement, le groupe étant toujours déguisé en abrutis, passa inaperçus parmi la profusion d’australopithèques - les australopithèques, c'est comme les bibliothèques, sauf qu'on y loue des australopis - malgré les sacs très pratique dans la foule et quelques pécheurs rencontré la veille, vite réduit au silence.

La populace ne pouvant déceler la présence des méchouïstes, elle se mit à vaquer à des occupations normales comme dépenser ses menus monnaies en quantités d’australopis - chose fort peu utile je vous le concède.

On put donc s’immiscer dans la population distraite et se mêler à la foire. Jaugeant le niveau des vivres qui venaient à manquer, ils décidèrent, tout en arpentant les étals de bonnes victuailles, ils décidèrent d’acheter quelques sangliers, de bons Cantaux (un Cantal, des Cantaux) ainsi qu’au plus complet bonheur de Cheveux, une barquette de framboises et une de fraises et une bonne baguette. Fut acheter pour accompagnement une outre de thé glacé et une jarre de tonic à l’intention du Dry Gin restant...

Les trois compères fuirent ensuite la plèbe vers la retenue d’eau de Marcillac, les bras chargés de nourritures, renversant çà et là des framboises. Ils suivirent une route qui descendait à peu près vers l’endroit connus, et hormis quelques hésitations, ils traversèrent Meyrignac à grandes enjambés sur la route du viaduc, poussé par l’heure du repas approchante et l’espoir de retrouver l’eau fraîche.

Suite à un virage bordé de sapins, l’oasis s’étendit devant leurs yeux et ils eurent bientôt gagné l’ombre des arbres attenants à la plage pour y étendre leur banquet, disposants largement sur le sol les cochons en tranches et la biture. On déjeuna ainsi, le cul dans l’herbe et celui de la bouteille d’ice tea en l’air, à se goinfrer de charcuteries enrobées qui pour avoir fort coûtées n’en était pas moins divinement exquises. Ayant fini pain et fromage, on rinça le tout d’agréables monacos (des monacos, un monacal) promis la veille à tort par le protagoniste auquel je ne m’estime pas lié afin qu’on ne m’entache pas de sa stupidité. Celui-ci dut se conformer à ses engagements et paya quelques tournés. Ayant bien mangé et bien bu, ayant la peau du ventre bien tendue, on profita de la digestion, des quelques bières et du plein cagnard pour espérer une hydrocution en se jetant dans l’onde. Nos cons waterproof survirent malheureusement à la baignade et reprirent la route du viaduc, pour le dernier bout de chemin. Longeant les eaux dormantes du lac, ils furent bientôt à vu du pont décrit au second jour, auquel le soleil de plomb et le poids des sacs donnait un faux air d’Arnhem. Comme d’heureux suicidaires de Market Garden, ils s’élancèrent au pas de course sur le gué afin de voir qui mourrais le premier. Serious DD pris une longueur d’avance quand son sac lâcha encore les piliers de la tente, le Cheveux repris donc l’avantage tandis que Vincent, n’ayant que foutre de paris, les laissais se battre en les escortant d’un pas de pachyderme. Le plan d’eau traversé, on put reprendre le chemin de trois jours auparavant et c’est après trois jours de périple, gagnant les hauteurs de Clergoux depuis les bois en s’aspergeant abondement d’eau et délirants, que les Méchouïstes purent apercevoir enfin la conclusion de leur terrible boucle de cinquante kilomètres.

Gorgée soudain d’une incommensurable allégresse sans fin qu’ils ne purent contenir à la vue du Home familier ils célébrèrent grandement leur formidable victoire, sous l’égide du Suprême Mouton, contre l’obscurantisme ténébreux, dont la dates restera gravé dans l’histoire comme l’orée d’une ère de sagesse infinie, en entamant une partie de carte, n’ayant pas à boire, hormis le Gin pharmaceutique, et la maison étant déserte. Ils expérimentèrent aussi dans l’ennui, le jeu Méchouïque des Trois Cailloux. La règle est la suivante : chaque participant se munit initialement de trois caillasses glanés à même le sol alentours, les concurrents se dispose ensuite en cercle pour jouer. Chacun place dans sa main 0, 1, 2 ou 3 pierres selon son bon vouloir et la tend devant lui. Quand tout le monde a placé sa main devant lui, les joueurs disent tour à tour leurs estimations de la somme totale détenus par les poings tendus, une seule estimation par joueur, un seul joueur par estimation. Quand chacun a parié tout le monde ouvre la main et la meilleure estimation l’emporte. Le vainqueur de la manche retire un de ses graviers et continue à jouer avec 0, 1 ou 2 cailloux et cætera...

A ce jeu de bluffe et de stratégie, la technique de la chance de Vincent s’avéra implacable...

On joua ainsi longtemps, ingurgitant parfois du Gin accompagné de Tonic, jusqu’au retour de la châtelaine. Le soir tomba vite sans qu’on s’en préoccupe, par trop occuper à chômer. On dîna alors de veau et de patates et on se dépêcha ensuite d’aller exorciser la fatigue accumulée.
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