L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.
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L'oeuf au rhum du Grand Méchoui Sacré.

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 L’Epopée Epique Corrézienne, jour 6.

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pROCK
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L’Epopée Epique Corrézienne, jour 6. Empty
MessageSujet: L’Epopée Epique Corrézienne, jour 6.   L’Epopée Epique Corrézienne, jour 6. Icon_minitimeSam 26 Mai - 13:21

15-16/07/II - Jour sixième et septième où on légumise de façon improductive de manière à invoquer un bâclage narratif puissant

S’éveillant à grandes rasades de Gin Tonic, après un long sommeil qui ne fut pas abrégé par quelque réveille-matin, ils émergèrent lentement en réfléchissant à la manière de meubler la journée...

L’occupation de la journée s’avéra, après avoir longuement écumer la liste des inoccupations proposées par l’office du non tourisme, de pèleriner vers le proche point d’eau, baptisé Etang du Prévôt.

C’est donc après déjeuner que le groupe reprit la route, vers le Nord cette fois, franchissant la D978, sans rencontrer l’ombre d’une trace de l’éventuelle activité potentielle de transports humains. Arrivés à un croisement, ils prirent le chemin qui joignait le plus vite l’étang en descendant vers le Nord-Est. Il s’avéra que l’endroit du lac était ostentatoirement privé et que l’accès au lac était fortifié par des clôtures hérissées de pics, au moins...

On dut donc remonter la pente toujours sous le soleil tyrannique du centre de la France auquel on n’apprend pas a résisté un séjour. Les Méchouïstes revinrent ainsi au croisement pour prendre le chemin champêtre du Nord, sous les hurlements et les acclamations des cigales, jusqu’à un château d’eau.

On était maintenant à proximité du point d’eau et deux possibilités de chemins s’offraient, appelant à la réflexion. Il y avait d’un coté, avant le village du Mas, un vague chemin tangent qui se perdait ensuite dans la forêt pour déboucher dans un marais poisseux entouré de barbelés électrifiés qui barrait la route de l’étang, et de l’autre coté la conventionnelle route ensoleillée et sûre qui contournait des terres sauvages. On jugea qu’il y avait grand péril dans ce choix et qu’il fallait se préserver de tout hasardeux chemins en prenant compte de la distance, du dénivelé, des obstacles et du terrain. Ayant donc bien éluder la question on opta pour l’exact direction.

Le groupe s’engagea alors fièrement dans les bois pour s’embourber ensuite dans le marécage ou les chaussettes de Cheveux, après de dures luttes contre la fange et la boue, rendirent irrémédiablement l’âme. Ils s’écorchèrent en sautant les barbelés pour choir ensuite face contre vase dans le prolongement du glauque terrain. Progressant dans la mélasse, ils atteignirent la terre ferme où, après avoir traversée une forêt de hautes herbes, la visions des dunes s’offrit à eux. Les Méchouïstes escaladèrent les improbables excroissances sablonneuses plantées ici par quelque propriétaire soucieux d’y apporter un faux air de plage et contemplèrent le lacs. Autours de pins on ne peut moins naturels grouillaient une foultitude d’individualités occupé à l’hilarante occupation d’immerger et d’émerger son corps dans de l’eau. Aussitôt, Vincent, Serious DD et Cheveux dévoilèrent leurs corps athlétiquement attrayants et se ruèrent dans l’onde. L’effet escompté ne se fit point attendre et la population médusée eut tôt fait de fuir les lieux. Successivement, ils se baignèrent dans l’eau sale et organisèrent des tournois de Trois Cailloux. Ils joutèrent aussi dans l’eau afin d’éloigner les mécréants les moins farouches.

Après s’être allègrement enduit des miasmes verdâtres qui nageaient dans l’eau trouble, nos fringuant héros prirent le chemin du retour. Cette fois suffisamment sale pour s’épargner de patauger dans les marais, ils rentrèrent par la route sous un soleil déjà déclinant.

Arrivé au camps, on paressa jusqu’au dîner, mais nul n’ignorait que la mission, couronnée tout au plus d’idiotie, touchait a sa fin, et déjà s’amorçaient les préparatifs du retour. Le géniteur de Vincent était alors en route pour la Corrèze, traversant forêts et champs, sillonnant vallées et crêtes, honnis par le vent chaud qui glissait entre les reliefs, et mettait son carrosse à disposition du voyage prévu le lendemain. Il était attendu pour le soir et il fallut lui préparer une chambre. Le groupe transporta donc un large matelas dans les appartements en renversant force pots de fleurs, maculant par la même moquettes et tapis de terreau.

Quand le lit fut fait, le terreau ramassé et que Linette ce fut éclipsé avec son bon ami, les protagonistes de ce geste, filoutèrent dans la cave contenant les productions locales en confiture et en marmites de vin de noix qu’ils siphonnèrent à grandes louchées, tout en attendant l’arrivé du transport.

Celui-ci vint bientôt, rompant l’obscurité de ses phares et on salua à l’unisson celui qui avait commit Vincent. Il se restaura quelque peu et pratiqua force cartomancie avec les Méchouïstes. On s’adonna à la belotte et chacun fit d’infinis progrès, passant de l’ignorance totale à la stricte médiocrité, on eu quand même pas de dix à notre compositions.

Vint ensuite une heure décente pour ce coucher, prenant en compte le fait que le départ du lendemain serais tôt, on dormit donc une dernière nuit en Corrèze.

Au dernier jour de cette épopée on se réveilla tardivement, devant ainsi plier bagages précipitamment pour respecter les horaires. En effet le Cheveux avait rendez-vous en gare de Brive pour saisir le premier wagon à bestiaux en partance pour le Sud, vers la région des vins –aucun rapport bien entendu. Quand aux deux autres ils avaient préféré être de retour en leurs chaumières avant le crépuscule. Chacun s’affaira donc en tous sens, pour récupérer ses effets et replier la tante. Linette dans une ultime grâce, offrit un repas succulents à ses hôtes, harmonieusement pourvu de melons, brochettes, bonne chère et pièces de charcuteries. On la remercia chaleureusement et, à la treizième heure venue on disposa en la saluant par forces révérences reconnaissantes.

On s’en fut ensuite, par monts et par vaux, afin d’atteindre à temps le tête-à-tête attendu au train très tôt sans tâtonner pour tester la triomphante et tatoué tuture du tonton du cousin de Vincent. Arrivé à temps en gares de Brive la Gaillarde, Cheveux prit son billet et les Méchouïstes sur la séparation se répandirent en adieux déchirants et larmoyants des plus émouvants que le globe eut jamais connus, ou pas.

Serious DD et Vincent repartirent donc tristement sans leur compère en contemplant le paysage, arrosé d’ondés et morne qui s’étendait sous le ciel gris, défilé à grande vitesse par les hublots de l’automobile.
Ils parvinrent à Nantes où Serious DD mit pied à terre. Laissant la voiture emporter son ami au loin.

Vincent partis diffuser la sainte parole vers de lointain pays lequel légalise les maisons closes et le cannabis, mais le choix de Saint Vincent ne saurais s’être vus influencer par de si indifférents détails.
Quant à moi, je m’en vais en Loire pour vérifier les tontes des brebis, la mue de novembre me réjouit...
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