L’Epopée Epique Corrézienne, jour 0.

Jour zéro et les épisodes précédents...

Ainsi parle Serious DD (en réalité, l’idiot écrit) :

En l’An de Grâce II pendant le Grand Méchoui Sacré, bénit soit son nom et son condenseur à flux vortéxoïde stroboscopique, les hommes étaient preux et vaillants, voire carrément incultes.

En cette ère de ténèbres, de jeunes apôtres méchouïstes, par la Sainte Connerie inspirés, firent serment de diffuser les lumières de la Stupidité en les terres reculés, sombres et inhospitalières de Hautes Corrèze.

C’est au cours d’une triste soirée d’hiver à cheval entre deux ans, que le nom aux consonances barbares retentit dans l’obscurité glaciale. Rassemblés dans leur repaire de Naoned City, abrité sous la chaumière du pROCK de l’absence de neige qui tombait à gros flocons, les Méchouïstes de la Team interrogèrent d’une voix celui qui venait de parler. Abreuvant son gosier tarit d’une gorgé de cidre au dantesque rapport qualité prix, Vincent expliqua à l’assemblé incrédule ce qu’était la légendaire terre de Corrèze.

Il évoqua ce lointain pays ou la civilisation ne s’aventure qu’au gré de rares aventuriers voyageurs ou le temps d’une caravane marchande et où le peuple vit aux champs. Il racontait qu’en ces monts drapés de forêt naissent des géants gargantuesques, gobeurs de tête de veaux et torcheurs d’outres de vinasse – de surcroît le chef de l’ENA raffole du porto- qui, grâce au tout puissant GMS - soit-il prié chapelet de saucisse à la main - et malgré conneries et conneries, finissent toujours par être élus par un paquet de trou du ... Enfin passons sur la rubrique élection...

Les fidèles du mouton buvaient les paroles de Saint Vince mieux que le mousseux pas cher et le whisky breton pas bon, et bientôt, alcool aidant, un consensus se fit pour intervenir en ce pays oublié et y répandre la Sacro Sainte Bonne Parole Qui Déchire A Satiété Et Au Delà.

Suite à moult conclaves et après une sélection draconienne, chacun se désistant de la mission devant son grand péril et son ostentatoire inintéret, le clergé Teamofstupidmesque élit trois hommes d’exceptions. Des hurons parmi les héros. Du rang de ses hordes sortaient d’illustres noms :

Siégeait parmi eux Saint Cheveux, dont l’estime n’avait d’égal que la pilosité. Son intarissable savoir des bois et forêts doublé de son illustres connaissance de la vie sauvage en faisait preux cheveulier et impérieux templier. Il possédait aussi quelques logistiques d’utilité à la croisade tel un réchaud Butagaz.

Suivait Saint Serious DD qui, au-delà de sa propension hautaine à parler de lui à la troisième personne, par son bref jugement de guerrier belliqueux de primes et suivants abords, constituait le fer de lance de cette armée. On lui eu bien confier la chasse mais il vide ses douilles sur un crapaud. On requit aussi ses impressionnantes facultés d’animal de bât qui, on le verra, ne servirent guère...

Les accompagnait celui par qui la croisade fut lancée, le Grand Instigateur de cette quête, le fier Saint Vince. Cet être d’apparence étrangère devait justement son exotisme à ses origines Corrézienne. Son arbre généalogique, embourbé dans de molles lierres, plongeait ses racines dans ce pays désertique où pullulent rats, bœufs laids et corneilles croassant en vol, terre hostile et montaigneuse où les éructations dues à de mauvais pinards font ce pays dit « de rots » (cette phrase peut contenir des auteurs des Lumières et des traces éventuelles de fruits a coques, arachides...). N’écoutant que son courage, il s’apprêtait à croiser le fer avec l’exode rural. Il comptait pour talents de fournir forces tentes et tante.

Vous noterez que cette armée ne portait qu’hommes sans pareil. Comptant pour trois hommes, trois héros. Soit 100% des effectifs et donc 0% d’escuyers, de palefreniers, de sombrefreniers ou encore de mamelouks et mercenaires, de soldats qui défilent en cohortes entières. Rien que du naturel, allégé en matière grise, pas en matière grasse...

La légion sus décrite pour fixer la date de l’expédition fit appel à toute sa science ésotérique.

Usant de techniques aussi énigmatiques et inaccessibles que les signes du Méchoui, l’astrologie, la cabale, le qui-part-quand-et-où? -on n'est jamais très fort pour ce calcul-, le tarot, les lignes de la mains, les horaires SNCF et les marcs de café et autres maths impossibles, ils parvinrent à fixer la date que le tout puissant GMS imposait être le 10 juillet...